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Gaston Waringhien, le "cabarétiste"

Mentionnons aussi la part que prit WARINGHIEN au cabaret espérantiste parisien La Tri Koboldoj (Les Trois Lutins).
Ni menciu ankaŭ la parton, kiun WARINGHIEN prenis en la pariza Esperanto-kabaredo La Tri Koboldoj (Les Trois Lutins).

Article mis en ligne le 18 février 2021
dernière modification le 1er février 2021

Longe antaŭ (de 1920 ĝis 1927) funkciis en Parizo la kabaredo La Verda Kato (Le Chat Vert), kies nomo parodiis la faman Chat Noir el Montmartre.

Estis por anstataŭigi ĝin, ke Raymond Schwartz (vidu kontraŭan foton) fondis La Tri Koboldojn en 1949, en Parizo. Dum siaj sep jaroj de ekzisto, unue ĉiumonate, poste ĉiusemajne, ĝi estis vigligita de la grandaj nomoj de tiamaj internaciaj literaturoj, ĉefe parizaj : Roger Bernard (kiu tradukis ĉirkaŭ ducent kantojn), Srdjan Flego, Lucien Laurat, Jean Thierry.

Kompreneble, Gaston Waringhien partoprenis en la trupo. Tiel li havis la okazon traduki kelkajn francajn kantojn, ĉefe tradiciajn popolajn kantojn. En septembro 1951, ankoraŭ malmulte konata de eldonistoj, li kuraĝis fari manfaritan prezenton en la formo de maldika grandformata broŝuro. Ĝi enhavis dek tri popolajn kantojn, kiujn li mem tajpis kaj fotokopiis en nur sesdek ok ekzempleroj.

En 1991, ĉi tiuj dek tri tradukoj de popularaj kantoj aperis libroforme, sekvitaj de 54 tradukoj de modernaj kantoj de Roger Bernard.

La gastlibro "Tri Koboldoj" atestas, ke ĉi tiu kabaredo estis konata en kvin kontinentoj. Fremduloj ofte vizitis lin dum vizito al Parizo, precipe somere. Kantoj, humuro, vortludoj, skizoj, poezio, ni trovis ĉion ĉe la "Tri Koboldoj". Bedaŭrinde la "Tri Koboldoj" malaperis en junio 1956.

Sed la malapero de ĉi tiu kabaredo ne signifis la mortkondamnon de la kanto en Esperanto. Aperis nova generacio de talentaj tradukistoj : Jean-Pierre Danvy, Georges Lagrange, Jacques Le Puil kaj aliaj.


Bien longtemps auparavant (de 1920 à 1927), avait fonctionné à Paris le cabaret La Verda Kato (Le Chat Vert), dont le nom pastichait le fameux Chat Noir de Montmartre

La troupe du « Verda kato » en 1925 et une réclame pour ce cabaret datant également de 1925 )


C’est pour prendre sa relève que Raymond SCHWARTZ (cf photo ci-contre ) avait fondé La Tri Koboldoj (prononcer koboldoï) en 1949, à Paris. Durant ses sept années d’existence d’abord mensuelle, puis hebdomadaire, il fut animé par les grands noms de la littérature internationale de l’époque, principalement les parisiens : Roger BERNARD (qui traduisit environ deux cents chansons), Srdjan FLEGO, Lucien LAURAT, Jean THIERRY.


Bien entendu, Gaston WARINGHIEN se trouva engagé dans la troupe. C’est ainsi qu’il eut l’occasion de traduire un certain nombre de chansons françaises, principalement des chants populaires traditionnels. En septembre 1951, encore peu
connu des éditeurs, il se risqua à en faire une présentation artisanale sous la forme d’une mince brochure de grand format. Elle contenait treize chants populaires, qu’il avait tapés lui-même à la machine et photocopiés en soixante-huit exemplaires seulement.
En 1991, ces treize traductions de chants populaires parurent sous forme de livre, suivies de 54 traductions de chansons modernes par Roger BERNARD.


Le livre d’or des « Tri Koboldoj » atteste que ce cabaret était connu dans les cinq continents. Des étrangers le visitaient souvent à l’occasion d’un "passage à Paris, surtout en été.
Chansons, humour, jeux de mots, saynètes, poésie, on trouvait tout cela aux « Tri Koboldoj  ».
Malheureusement, les « Tri Koboldoj  » disparurent en juin 1956.
Mais la disparition de ce cabaret ne signa nullement l’arrêt de mort de la chanson en espéranto. Une nouvelle génération de traducteurs de talent apparut : Jean-Pierre DANVY, Georges LAGRANGE, Jacques LE PUIL et d’autres.


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